
Dans une classe "traditionnelle", alors que le maître mène une séance, que la classe est plongée dans le calme, un merle pointe son nez à la fenêtre et quelques enfants réagissent en s'exclamant. Le maître impose un retour au calme et si la situation se répète la solution mise en œuvre est de diminuer la vue des enfants en peignant la fenêtre ou en la changeant par du plexiglas. L’événement a produit une dépense d'énergie (argent et temps) pour rendre impossible la perturbation impliquée.
Dans une classe "ouverte", quelques enfants voient le merle et l'observent. Les autres enfants peuvent les rejoindre s'ils sont intéressés ou choisir de continuer leur activité. Plus tard en réunion, cette observation peut susciter différentes activités proposées par les enfants et il peut proposer l’achat d'une paire de jumelle pour pouvoir apprécier complètement l’événement quand il se reproduira. La nouvelle présence des jumelles en classe induira forcément d'autres observations. L'énergie est passée à construire des apprentissages et à ouvrir les champs d’exploration.
Cet exemple illustre bien deux approches différentes de l'école.
Pour permettre l'existence et le développement d'écoles avec un fonctionnement ouvert, nous avons rédigé cet appel à signer en ligne : Benoit Hamon, Rendez possible le choix d'une autre approche éducative à l'école pour tous et sur tout le territoire
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