Quand notre enfant entre dans une colère, nous pouvons :
- nous concentrer sur notre amour pour lui,
- nous rappeler que ce qui vient de lancer la colère est un prétexte
pour qu’elle puisse sortir et que cela va lui faire du bien,
- le mettre dans un espace où il ne peut ni se faire mal, ni
faire mal à un autre, ni abimer du matériel,
- rester dans la même pièce que lui pour qu’il puisse au
minimum nous voir,
- rester très proche de lui s’il risque de se faire mal, s’il
est très jeune, si nous en ressentons le besoin,
- l’entourer de nos bras si cela nous semble adapté en lui
laissant la possibilité de bouger,
- lui dire quelques mots pour lui exprimer qu’il peut se
décharger de sa colère, que nous sommes là, que nous l’aimons,
- s’il nous tape, lui tendre nos mains pour qu’il frappe
dedans, si ceci est insupportable : prendre un coussin dans nos mains,
- bien respirer, rester dans l’accueil tant que nous pouvons,
- trouver un relais si nous ne tenons plus, en l’absence de
relais lui exprimer que nous ne pouvons plus accueillir son émotion et que nous
choisissons de le distraire, ou de nous éloigner un peu tout en restant en
contact visuel,
- trouver une écoute empathique pour nous permettre de
lâcher nos propres émotions, ce qui augmentera notre capacité d’accueil et
travailler sur nos blessures.
Il y a des choses que nous pouvons être tentés de faire qui
ne respectent pas l’écoute de son émotion. Si nous les faisons, soyons conscients
que cela implique que l’émotion n’est plus accueillie.
- le distraire en parlant, en jouant, en chantant, en le
chatouillant, en lui proposant à manger…
- lui poser des questions,
- lui demander de faire un choix,
- lui donner un doudou.
Dans tous les cas, évitons les paroles blessantes,
humiliantes, les jugements, le chantage, la comparaison, la menace.
Source : les livres d'Aletha Solter et "A l'écoute des enfants" de Patty Wipfler en téléchargement ici.
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